Priay et son histoire
Station des autobus en 1912
Dans les années 80
Dans les années 80
Dernière transhumance du bétail dans le village en 1991
Aux bords de la rivière vers 1900
Au bord de la rivière vers 1900
Ancienne gravière du plan d'eau de Priay en 2001
Le premier colombarium au cimetière de Priay
Début du siècle, bords de l'Ain et le village
Boules, Place Laurent Ferrand début du siècle
En 1899, une classe d'école à Priay
Mairie de Priay en 1924
Priay dans les années 80
Ancienne boulangerie Arpin en 1920
L'église en 1912
Inauguration monument aux morts en 1921
La fanfare de Priay en 1920
La place centrale en 1937
Carrefour Bellegarde - Varambon
.
Pont de Priay en 1906
Vue de Priay et l'Ain en 1906
Centre de Priay en 1906
Centre de Priay vers mairie et la place
Vue générale de Priay en 1906
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La commune de Priay s’est développée autour de son centre, Place Laurent Ferrand. Le hameau des Carronnières était spécialisé dans la fabrication de briques (d’où son nom venant de carrons, les faiseurs de briques).
De 1999 à 2012, elle appartient à la communauté de communes de Pont-d’Ain, Priay, Varambon, avant sa fusion au sein de la communauté de communes Rives de l’Ain – Pays du Cerdon.
Hameau de Bellegarde
Fief démembré de la seigneurie de Richemont par Jean-Philibert de la Palud, comte de Varax, en faveur de Gilbert de Varax, seigneur de la Berruyère, le .
Jean-Philibert de Varax, seigneur de Château-Martin, le vendit à Thomas du Croset, avocat au baillage de Bresse, qui l’aliéna, le , à Simon Gave, bourgeois de Lyon. Il arriva dans la suite d’Éléonord de Chaponay, seigneur de Fessin, qui le céda, le , à Pierre Blanc de Marlignat.
Au mois de , Aymond de la Palud, seigneur de Varambon, chevalier, et Jean de la Palud, son frère, seigneur de Richemont, transigèrent avec l’abbé d’Ambronay, au sujet du droit qu’avaient les habitants du village de Bellegarde de mener paître leurs troupeaux sur les deux rives de la rivière d’Ain. Dans cet acte, il est fait mention du port de Bellegarde.
Le pont de Priay sur la rivière d'Ain
Le pont, dessiné par le génie civile
Coupe longitudinale
Coupe transversale sur pile
Coupe transversale en avant d'une culée
Le pont en 2004
Le pont en mars 2022
le pont en mars 2022
Début du siècle, bords de l'Ain et le pont
Début du siècle, le pont vu côté village
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Le pont de Priay a été réalisé entre 1883-1884 par le service vicinal de l’Ain, sous la direction de M. Genevrière, ingénieur diplômé de l’école centrale des arts et manufactures de Paris et la surveillance des agents voyers Goy, Favier et Clermidy.
Large de 6,2 m entre les parapets, ce pont possède deux trottoirs de 70 cm et une chaussée de 4,8 m. Les cinq arches en arc de cercle offrent chacune 26 mètres d’ouverture. EN SAVOIR PLUS.
Le restaurant "La mère Bourgeois"
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Fille de François Mathieu Humbert, épicier, et de Fanny Carillon, son épouse, Marie Humbert naît à Villette-sur-Ain, en 1870. En 1894, devenue cuisinière, elle épouse dans la même commune André Bourgeois. Ses parents tiennent alors un café à Villette.
En 1908, elle rachète avec son mari l’ancien hôtel Foray, Grande rue de la Côtière, à Priay dans l’Ain, à 60 kilomètres au nord-est de Lyon. En 1923, la mère Bourgeois est la première femme couronnée par le club des Cent.
En 1927, elle obtient le premier prix culinaire à Paris et, six ans plus tard, en 1933, c’est la consécration avec les trois étoiles au guide Michelin, qu’elle conserve quatre années de suite. Ses recettes les plus connues étaient le pâté chaud, les grenouilles fraîches ou l’île flottante aux pralines roses.
Après sa mort en , sa fille reprend le restaurant jusqu’en 1951. Pour des raisons de sécurité, le bâtiment, n’existe plus depuis 2021.
Hommage à Claude-Marie Boucaud : notre poilu 14-18
Avec Jacques Chirac en 2003
Avec Jacqui Rey et Jacques Boyon
Dans un collège en 2004
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Né le 12 août 1895, Claude Marie Boucaud avait 19 ans à la déclaration de la guerre 14-18. Il est décédé le 17 mai 2005 à 109 ans à Priay. EN SAVOIR PLUS SUR LES POILUS QUI AVAIENT ENTRE 18 ET 23 ANS EN 14-18.
Le blason de Priay
Malgré son aspect ancien et médiéval, le blason de Priay est pourtant une création récente, justement à l’occasion du baptême du nom des rues. Cela tient peu-être à ce que cette création est l’œuvre du très peu fantaisiste Comité Héraldique de l’Ain. Ce symbole de notre identité communale, pour moderne ou « contemporain » qu’il soit, tire donc sa signification des racines multiséculaires de notre territoire.
Il était difficile de trouver d’emblée des marques caractéristiques pour la cité de Priay, qui n’apparait pas avant le XIII siècle.
Priay n’a pas été le siège d’une seigneurie, mais plutôt un lien de rencontre, une paroisse dédiée à St Pierre entre les possessions importantes des familles de Varax et de La Palud.
L’évènement historique qui doit cependant être retenu est la dévastation en 1595 du pays dont la population fut réduite à 16 ménages. Mais si de petits fiefs furent créés par la suite ( La Tour de Priay et la Tour de Bellegarde), il n’en reste pas moins que la famille la plus importante fut celle des La Palud, successeur des Varax et de leurs descendants.
En conséquence, il semble bien que les caractéristiques essentielles de Priay à retenir sont :
Sur le plan géographique, la rivière d’Ain.
La paroisse de Saint Pierre.
Les deux familles féodales des Varax et des La Palud.
La dépopulation du village réduite à 16 familles à la fin du XV siècle.
Comment représenter ces caractéristiques ?
La rivière d’Ain peut être symbolisée par des ondes d’argent ou azur (au centre du blason).
La paroisse de Saint Pierre peut être évoquée par les 2 clefs du Saint Apôtre.
Les armes de la famille de La Palud sont des gueules (rouge) et de vair fourrure.
Les armes de la famille de La Palud sont des gueules à une croix d’hermine (fourrure).
La dépopulation de la fin du XVI siècle peut être symbolisée par la réduction à 8 de chaque ou à 16, du nombre de beffrois de la fourrure de vair et des mouchetures de la fourrure d’hermine.
(Extrait de l’étude du Comité Héraldique de l’Ain)
Plaque de rue de Priay
Comme chacun a pu le constater, les rues de notre village ont reçu leurs appellations officielles concrétisées par des plaques émaillées de couleur verte, ornées du tout nouveau blason de la commune, création du Comité Héraldique de l’Ain. Le fabricant de nos plaques.
L’inauguration officielle avait lieu le samedi 13 octobre, par une fraîche matinée automnale, en présence du Conseil Municipal, des représentants du corps enseignant et des associations, de notre Conseiller Général M. Serge Fondraz et du Député M. Jacques Boyon. L’Union Musicale de Pont d’Ain St Martin apportait l’indispensable touche musicale à cette sobre cérémonie.
Après les discours, Me Arthur Bouvard dévoilait la plaque signalant la Place Laurent Ferrand, du nom de l’ancien maire et conseiller général, qui siégea à la tête du conseil municipal durant 28 ans, de mai 1925 à sa mort le 6 septembre 1953.
La parole revenait ensuite à M. Henri Chaix, représentant le Comité Héraldique de l’Ain, qui présenta le blason spécialement créé pour notre commune, dans la stricte observance des règles héraldiques. Visionnez les plaques de rue.
Le fleurissement à Priay
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