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Artificier, un métier dangereux

En attente du tir
Feu d'artifice du 13 juillet
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Pour devenir artificier technicien pyrotechnique, j’ai suivi une formation de 5 jours (ni­veaux 1 et 2) me permettant d’obtenir le certifi­cat F4T2, explique Éric Tessier « la formation a été payée par la boîte à qui la commune achète les feux d’artifice sans contrepartie, c’est à dire sans obligation d’achat. Ainsi la commune peut faire des économies. L’entreprise qui propose cette formation est Ardi S.A, le numéro 1 en France de l’artifice de divertissement. Ardi S.A est également l’un des plus gros fournisseurs des artificiers professionnels en Europe.

UNE RÉGLEMENTATION DRASTIQUE

On ne fait pas n’importe quoi, il y a des règles, des lois, des décisions étatiques à suivre, on est responsable du pas de tir, précise Eric Teyssier. Au départ, il s’est proposé parce que les artificiers sont devenus rares et surtout ils sont solli­cités généralement aux mêmes moments sur la période estivale. La sécurité est son maître-mot pour les feux d’artifice « le transport, la mise en place sur le terrain, le placement par rapport au public, tout se fait par valise électronique com­mandée par des systèmes radio à distance. La sécurité du public, mais aussi celle des arti­ficiers, « on est à bonne distance des artifices, on ne regarde pas le feu, on regarde ce qui part on voit ce qui se passe et on a tout ce qu’il faut pour éteindre un éventuel incendie ». Une règle à connaître : « l’artifice qui monte le plus haut, impose la distance par rapport au public».