Artificier, un métier dangereux
Pour devenir artificier technicien pyrotechnique, j’ai suivi une formation de 5 jours (niveaux 1 et 2) me permettant d’obtenir le certificat F4T2, explique Éric Tessier « la formation a été payée par la boîte à qui la commune achète les feux d’artifice sans contrepartie, c’est à dire sans obligation d’achat. Ainsi la commune peut faire des économies. L’entreprise qui propose cette formation est Ardi S.A, le numéro 1 en France de l’artifice de divertissement. Ardi S.A est également l’un des plus gros fournisseurs des artificiers professionnels en Europe.
UNE RÉGLEMENTATION DRASTIQUE
On ne fait pas n’importe quoi, il y a des règles, des lois, des décisions étatiques à suivre, on est responsable du pas de tir, précise Eric Teyssier. Au départ, il s’est proposé parce que les artificiers sont devenus rares et surtout ils sont sollicités généralement aux mêmes moments sur la période estivale. La sécurité est son maître-mot pour les feux d’artifice « le transport, la mise en place sur le terrain, le placement par rapport au public, tout se fait par valise électronique commandée par des systèmes radio à distance. La sécurité du public, mais aussi celle des artificiers, « on est à bonne distance des artifices, on ne regarde pas le feu, on regarde ce qui part on voit ce qui se passe et on a tout ce qu’il faut pour éteindre un éventuel incendie ». Une règle à connaître : « l’artifice qui monte le plus haut, impose la distance par rapport au public».